jadis
Laisser le monde dans sa peurEt il y aura toujours des amateurs,Jadis ; ou le temps sentait le lilasDans les rues les gens riaient aux éclats.Aujourd’hui, quelques uns recherche un temps perduPour une vie bafouée et battuLes amateurs deviennent juge.L’hiver succède l’automneEt l’été n’est plus avec ses gondolesTriste et monotone,Ici la violence raisonne.Fermer les volets,Les portes à doubles clefs,La télévision au maximumPour n’entendre personneEncore moins les gémissementsQui dérange à faire voir la réalitéDe la souffrance.