LETTRE
Mots qui pésent ,
soudaine faiblesse
lorsque dans mon coin tu me laisse .
Soudainement la terre me blésse ,
je deviens maladresse .
Instant frauduleux ;
je relis ta derniére lettre
tu me dis adieu .
Faillait il que l'on change ,
que l'on s'échange ...
tout devient mélodrame étrange !
Une gorge nouée ,
sensation de mains liées
un coeur sérré .
Tard ;
il est si tard lorsque je te lis ,
il fait déjà si nuit ..
je ne peux lancer de crie ;
coeur meurtri .
mon assassin royal ....
je n'ai pas vu s'éteindre la flamme .